2.3.08

Théorie de l'Echelle, old posts #1 (les fondements de la théorie)

Je prend enfin le temps de remettre en ligne mes anciens posts sur la théorie de l'Echelle. Voici le premier, et les autres vont suivre dans les jours qui viennent. Ces messages ont été écrits en novembre 2005, et étaient en ligne sur mon ancien blOg.

Voici le lien pour lire la théorie traduite en français : http://choucrouteweb.net/Reportages/Ladder_theory1.html

Alors, déjà, dès l'introduction, on sent que l'auteur est aigri vis-à-vis des femmes, car selon lui les femmes ne comprennent pas le monde qui les entoure, tandis que les hommes (à voir comme une race supérieure) avaient réussi à atteindre les conclusions de la théorie sans aucune aide extérieure. Le ton est donné, mesdames, nous ne sommes pas assez intelligentes pour comprendre le monde extérieur, qui d'ailleurs n'a l'air de se résumer qu'aux hommes (belle mentalité!)

D'ailleurs, qui est l'auteur de cette belle théorie? Je ne trouve son nom nulle part, déjà ça part mal, je vais décortiquer les philosophies relationnelles d'un aigri anonyme! Ah si voilà: la Théorie de l'Echelle a été conceptualisée par Dallas LYNN (Exeter, USA), avec l'aide de Jared WHISTON en 1994.

1/ La conversation entre Harry et Sally (c'est pas tiré d'un film ça?)
J'apprends ici que les hommes ne parlent qu'aux filles qu'ils trouvent attirantes, ne parlent pas aux filles ayant un air déplaisant (donc les moches sont condamnées à ne jamais avoir d'amis masculins, malgré le fait que la définition de la beauté et de la mocheté est très subjective). Par contre la conclusion de Harry est très floue. J'essaie de résumer: le gars trouve la fille attirante mais il sait qu'il ne l'aura jamais, pourtant il continue à lui parler et à la voir, en ayant à chaque fois, en arrière-pensée, l'idée qu'il couche avec elle. Sachant que le fait que le mec n'aura jamais la femme n'ait pas forcément été annoncé de façon claire et franche (moi personnellement je ne suis pas allée voir tous mes amis masculins pour leur dire "je ne veux pas coucher avec vous"), le gars se fait donc des films à chaque fois qu'il discute avec la femme.

2/ Les camemberts de notation

Pour les hommes:
Ensuite, les camemberts qui décrivent la "notation" spontanée qui est effectuée par le cerveau (ou toute autre partie du corps pas forcément douée de réflexion me direz-vous). Pour les hommes, c'est simple: sexe ou pas sexe? Je trouve ceci très dévalorisant pour les hommes. N'avez-vous jamais envie aussi de savoir si la femme en question peut tenir une conversation digne de ce nom? Qu'elle ait un peu de culture, de bon sens, de savoir-vivre? Ces critères ne rentrent pas dans la notation spontanée?
Pour les femmes:
Effectivement, ça devient plus compliqué. L'argent/pouvoir est en première ligne: bonne blague, comment savoir le salaire du gars au premier coup d'oeil? Je ne me reconnais pas dans cette partie (du moins, pas dans la notation spontanée, si je dois ne pas être totalement de mauvaise foi). Ensuite, l'attraction : évidemment! Et pour plus de 40% à mon avis. C'est un jeu de regard, de look, de fringues, de sourire, de coiffure, de chaussures peut-être, d'accessoires (piercings, tatouages,...), et je pense réellement que ça compte pour plus que 40% et pour plus que la partie argent/pouvoir. Après, qui sait si cette méthode de calcul ne varie pas avec le temps? (une femme de 40 ans serait peut-être plutôt tentée de trouver un homme qui pourra assouvir ses envies de luxe...) Et je n'ai pas parlé des 10% de trucs pseudo-importants mais en fait complètement dénués d'intérêt. Cette partie existe en effet, mais je n'aurais pas dit que les filles se moquent complètement des critères jugés pourtant importants. J'aurais plutôt inséré dans cette catégorie les aspects importants au yeux de chaque femme,, qui varient d'une femme à une autre (genre il boit une bière/il fume/il aime le football, la pétanque, la pêche, bref un truc que la femme aime aussi...) qui peuvent faire fuir une femme ou au contraire l'attirer.

3/ Exemple Bob et Jane
Bob, déclaré machine à baiser sur pattes. Je trouve tout cela super réducteur, les hommes n'ont-ils réellement aucune réflexion en dehors de "je vais coucher avec elle"?? Après, la théorie de l'Echelle, avec des critères et des échelons, bah, pourquoi pas, je n'ai pas de cerveau masculin, je ne peux pas réellement me prononcer... J'espère que la théorie se plante à ce niveau-là déjà!

Aucun commentaire: